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1941  M 3 A1 STUART

 

A l'entrée en guerre des Etats‑Unis, le char léger M 3 constituait l'unique engin blindé en cours de production. C'était le successeur en ligne directe des M 1 de 1937 et M 2 de 1939, qui tous deux n'étaient armés que de mitrailleuses de 7,62 mm. Mais l'une de leurs variantes, le M 2 A4 de 1940, avait été dotée d'un canon de 37 mm à la suite des enseignements des campagnes de Pologne et de France (notamment le besoin d'un blindage plus épais) ; elle fut homologuée le 5 juillet 1940, sous le sigle M 3 et fit aussitôt l'objet d'une commande en grande série.
Les premiers exemplaires du M 3 furent armés de ce même canon de 37 mm, sur un châssis de structure entièrement boulonnée. Baptisé Stuart, du nom du général commandant la cavalerie confédérée pendant la guerre de Sécession américaine, ce char devint le principal moyen d'entraînement des personnels des futures divisions blindées américaines en attendant la mise au point et la sortie d'usine du char moyen M 3 Lee.
Comparé à ses contemporains, le M 3 bénéficiait de quelques solutions d'avant‑garde mais ces qualités avaient pour contrepartie de multiples défauts imputables au retard des États‑Unis dans le domaine des blindés : une silhouette bien trop haute, un armement insuffisant et une faible autonomie. Mais sa vitesse en fit le char le plus rapide des deux camps, jusqu'à l'entrée en scène du chasseur de chars M 18, américain lui aussi. Le M 3 possédait en outre un moteur, une suspension et des chenilles de haute qualité qui lui valurent d'être très apprécié par ses équipages.

La technique
Le châssis du M 3 était constitué de plaques d'acier boulonnées sur des cornières. Le pilote et l'aide-pilote étaient assis dans le compartiment avant sur des sièges "anatomiques" dotés de ceintures de sécurité. Au centre se trouvait le compartiment de combat qui s'étendait latéralement en deux saillies portant les superstructures au niveau des chenilles. Le compartiment moteur était placé à l'arrière, séparé par une cloison pare-feu située à l'avant du ventilateur.  L'intérieur du châssis était recouvert d'une couche de 13 mm de matériau isolant doublé de plaques de tôle. Les premiers modèles de M 3 conservèrent la tourelle originale du M 2 A4 à peine modifiée. à base de tôles boulonnées ou soudées. Le tourelleau était de forme irrégulière, à une seule trappe.
Les séries suivantes reçurent des tourelles faites de tôle renforcée homogène, de forme arrondie et dépourvues de tourelleau. Pour une meilleure protection des occupants, l'intérieur des parois était recouvert de caoutchouc‑mousse. Sur tous les modèles de tourelles, les fentes de visée étaient protégées par du verre armé, et les séries les plus récentes possédaient des "protectorscopes" à la place des épiscopes sur les hublots. La rotation de la tourelle s'effectuait manuellement au moyen d'une glissière circulaire sur laquelle elle prenait appui par l'intermédiaire de trois galets de roulement disposés à 120°.
4 525 M 3 reçurent un moteur d'avion en étoile du type Continental W6709A à 7 cylindres alimenté par essence. II était monté dans le compartiment moteur sur un bâti reposant sur deux supports boulonnés sur les parois du compartiment. Les accessoires du moteur, les magnétos, le petit moteur électrique de démarrage et les pompes à huile et à essence étaient regroupés à l'arrière, et d'accès facile grâce à des portes de visite. L'embrayage et le volant étaient monté devant le moteur, juste derrière la paroi contre laquelle se trouvaient des deux côtés des réservoirs de carburant d'une contenance de 126 litres chacun.
Le moteur d'aviation Continental se montra extrêmement fiable et capable d'un fonctionnement prolongé sans ennuis majeurs. L'air de refroidissement arrivait au moteur par un orifice aménagé juste sous la tourelle. Il était expulsé avec une partie de l'air de ventilation des compartiments de pilotage et de combat.
Le M 3 était armé d'un canon 37 mm M5 couplé à une mitrailleuse à l'avant de la tourelle. Il était actionné par le tireur pendant que le chef de char tenait lieu de chargeur. Le jumelage était réglable en site de ‑ 10° à + 20° et en azimut de ± 10 de part et d'autre de l'axe de la tourelle quelle que soit l'orientation de celle‑ci. L'affût gyrostabilisé permettait une bonne précision du tir même en marche.
L'aide conducteur placé à l'avant disposait d'une mitrailleuse de 7,62 mm. Sur les premiers modèles, deux autres armes de même calibre étaient montées dans les saillies latérales au‑dessus des chenilles. L'inefficacité du dispositif fit rapidement abandonner ce montage. Une mitrailleuse de 7.62 mm placée sur un affût à l'arrière de la tourelle et servie par le chef de char assurait la défense antiaérienne.  

 

 

1942  AUTOMITRAILLEUSE CDM

 

Dès le printemps 1941, le service de Camouflage Du Matériel (CDM) entreprend de réaliser en zone libre la construction clandestine d'un certain nombre d'automitrailleuses sur base d'un châssis GMC. En octobre 1942 le prototype est terminé et la fabrication de 224 exemplaires est en cours. L'invasion de la zone libre mettra un terme à l'entreprise.

1 canon de 25mm ou 90mm. 2 mitrailleuses.
Équipage : 3 hommes.

 

 

1945  B1 bis DEMINEUR
 
 
En 1945, l'idée de monter des rouleaux démineurs sur un char fut reprise à partir des tentatives réalisées sur R 35 en 1940. La disponibilité de châssis de chars B obsolètes comme engin de combat orienta le choix vers ce type de matériel.

Piloté par le bureau d'étude de l'AMX, le projet consistait à monter à monter un ensemble de trois rouleaux à l'avant du char. Chaque rouleau était composé de 7 disques d'un mètre de diamètre et épais de 50mm.

Un système hydraulique permettait de relever l'ensemble, qui pesait près de 5 tonnes, lors des phases de déplacement.

Les premiers essais révélèrent rapidement que l'ensemble était difficilement manœuvrable en position de déminage. De plus l'existence de matériel américain éprouvé et largement disponible ne justifiait plus le besoin d'un appareil nouveau.

Un facteur supplémentaire à prendre en compte après la guerre était la réticence marquée des agriculteurs face à cette méthode de déminage qui, selon eux, endommageait les sols.
 
Au moins deux exemplaires ont été construits, l'un d'eux est conservé au Musée des Blindés de Saumur.

 

 

Le char B1 bis démineur en détail, photos Claude Balmefrezol & Pascal Danjou

Plans du char B1 bis démineur, Archives DGA Chatellerault

 1943  M 20 COMMAND CAR

 


Variante de l'automitrailleuse M 8, le M 20 est un véhicule destiné au commandement et au transport de personnel.
La tourelle est remplacée par un compartiment permettant les aménagements requis par les deux variantes.
L'armement, limité à une mitrailleuse de défense, est monté sur une circulaire placée au dessus du compartiment principal.
Il a été adopté en avril 1943 sous la dénomination de M 10 Armoured Utility Car, puis rebaptisé M 20 pour éviter toute confusion avec le Tank Destroyer M 10.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Constructeur : Ford Motor Co

Production  : 3 971

Période de production : mars 1943 - 1945

Type : Véhicule Blindé de Commandement

Équipage : 2 + 4

Longueur (m) : 5.00    Largeur (m) : 2.54          hauteur (m) : 2.248

Poids en ordre de Combat  (kg) : 7 940

Équipement radio : SCR-506 ou 508, 510, 608,610

ARMEMENT

Armement principal : 1 mitrailleuse de 12,7mm M49 ou M66

Munitions : 1 000 coups

 

MOBILITE

Moteur : Hercules JXD    Type & Cylindrée : In-Line "L"   6 cyl     Puissance (max.) : 110 CV

Carburant : Essence

Vitesse sur route : 89 km/h

Autonomie (km) : 563

Pneumatiques : 9.00 x 20

Pente : 60%        Obstacle Vertical  (m) : 0.30     Passage à gué (m) : 0.61

 

 

1941  CAMIONS BLINDES FFL
 
 
A Beyrouth, le capitaine Bitch réalise plusieurs modèles d'engins blindés sur la base de châssis de camions Dodge de 3 tonnes. Engagés contre les anglais, ces engins équipent ensuite les Forces Françaises Libres.
Laissés sur place au moment de l'indépendance des territoires du Levant, certains de ces matériels seront employés jusqu'en 1961.